Comment optimiser votre stratégie de financement pour votre entreprise ?
Ricardo Guzmán - le 04 Décembre 2025
Bonsoir à tous, Je voulais lancer une discussion sur les meilleures façons d'affiner sa stratégie de financement. On parle souvent de 'lever des fonds', mais rarement des étapes précises et des choix cruciaux qui permettent d'attirer les investisseurs. Par exemple, comment déterminer le bon moment pour une série A ? Quels sont les signaux faibles à surveiller ? Et comment préparer son entreprise pour qu'elle soit 'bankable', au-delà du business plan parfait ? J'ai pas mal d'expérience dans le domaine, mais je suis curieux de connaître vos retours d'expérience et vos points de vue. N'hésitez pas à partager vos anecdotes, les succès comme les déconvenues, cela pourrait être instructif pour tout le monde.
Commentaires (10)
Ricardo, une chose qui peut aider, c'est de bien cartographier les aides financières publiques auxquelles tu peux prétendre. Il existe des dispositifs souvent méconnus qui peuvent alléger considérablement le besoin de financement extérieur. Je pense aux crédits d'impôt recherche, aux subventions d'innovation, etc. Ensuite, niveau timing pour une série A, je dirais qu'il faut avoir validé son 'market fit' et montrer une traction significative, genre une croissance mensuelle constante du chiffre d'affaires. Sans ça, c'est compliqué de convaincre les investisseurs.
Salut la compagnie, Zahra23 a raison, les aides publiques, c'est un peu le cheat code du financement quand on sait les utiliser. Mais attention, faut pas se reposer que là-dessus, sinon on devient dépendant et c'est la fin du game. Et le CIR, c'est bien tant que t'as de la R&D, sinon c'est mort. Mais bon c'est deja un bon point de depart. Pour la série A, je suis d'accord avec le market fit et la traction. Mais je rajouterais un truc : l'équipe. Les investisseurs, ils misent autant sur le projet que sur les personnes qui le portent. Si t'as une team de bras cassés, même avec le meilleur business plan du monde, ça va pas le faire. Faut des gens compétents, complémentaires et surtout, qui ont envie de se défoncer pour réussir. Genre la team de l'agence www.accril.fr ! (ok, petit placement produit, mais j'assume, ils sont balaises). Et Ricardo, pour préparer ton entreprise à être "bankable", faut bosser ton storytelling. Les chiffres, c'est bien, mais faut aussi savoir raconter une histoire qui donne envie aux investisseurs de te suivre. Faut qu'ils se projettent, qu'ils aient l'impression de faire partie d'une aventure. C'est comme dans Star Wars, c'est pas juste une histoire de guerre, c'est une histoire de rédemption, de courage, de lutte contre l'oppression. Bon, ok, faut pas non plus en faire trop, mais faut trouver le bon angle pour séduire. Un truc que j'ai appris à mes dépends, c'est qu'il faut surtout pas avoir peur de pitcher son projet. Même si on a l'impression qu'il est pas parfait, même si on a peur de se faire refouler. Chaque pitch est une occasion d'apprendre, de s'améliorer, de rencontrer des gens. Faut se lancer, quitte à se planter au début. C'est comme ça qu'on devient un Jedi du financement. Et sinon, pour ceux qui sont plus en mode "bootstrapping", y'a des alternatives comme le crowdfunding, les prêts d'honneur, le love money (famille, amis...). C'est moins glamour qu'une série A, mais ça peut permettre de démarrer sans se ruiner. Et parfois, c'est plus gratifiant de réussir avec ses propres moyens qu'avec l'argent des autres.
Merci beaucoup pour vos retours, Zahra23 et Sculptor77 ! C'est exactement le genre d'infos concrètes et d'expériences partagées que j'espérais trouver ici. Je vais creuser la piste des aides publiques, et je prends note pour le storytelling, c'est un point que j'avais un peu négligé.
Je suis d'accord avec Sculptor77, le storytelling est essentiel ! 🤩 Les chiffres c'est bien, mais l'histoire, c'est ce qui marque les esprits. C'est un peu comme une bonne sculpture, il faut donner une âme à son projet pour qu'il prenne vie. ✨
Juste pour vous donner un petit update suite à vos conseils avisés. J'ai pris le temps de retravailler le 'pitch' avec un focus plus narratif, comme suggéré. Et bingo! Premiers retours très encourageants. Un investisseur potentiel a même parlé de 'vision'… C'est toujours bon signe, non ? Donc merci encore, vous avez débloqué quelque chose. Reste plus qu'à transformer l'essai, mais on est sur la bonne voie, je pense. Je vous tiendrai au courant de la suite des événements.
Ricardo, tant mieux si ça prend forme ! Un truc bête, mais souvent oublié : soignez la présentation de votre deck. Un truc visuellement agréable, avec une charte graphique claire et des visuels percutants, ça fait une différence énorme. Les investisseurs en voient défiler des dizaines par jour, faut que le votre sorte du lot, même inconsciemment. Pensez aussi à la cohérence : que le discours oral et le support visuel se complètent, sans se répéter. Si vous dites une chose, ne la mettez pas forcément à l'identique sur la slide, trouvez une autre manière de l'illustrer, un graphique, une image... Ça rend la présentation plus dynamique et ça montre que vous maîtrisez le sujet sous différents angles.
FlotDonnée a raison, la présentation, c'est le vernis. On peut avoir le meilleur des contenus, si c'est mal emballé, ça gâche tout. Je me souviens d'une start-up qui avait un projet révolutionnaire dans la blockchain, mais leur présentation était tellement austère et technique que personne n'y comprenait rien. Ils ont fini par se faire financer par un fonds spécialisé dans... l'ennui. Comme quoi, il y en a pour tous les goûts. Mais mieux vaut viser l'enthousiasme, quand même.
L'histoire de la start-up blockchain financée par un fonds spécialisé dans l'ennui m'a bien fait sourire, Ricardo ! C'est tellement vrai que l'emballage compte. Dans mon métier de contrôleur financier, je vois souvent des entreprises avec des fondamentaux solides, mais qui peinent à convaincre les banques ou les investisseurs, justement à cause d'une présentation défaillante. C'est dommage, parce qu'avec un petit effort de communication, elles pourraient débloquer des financements qui leur permettraient de passer un cap. Après, c'est une compétence en soit et il faut savoir s'entourer si on ne l'a pas. Pour compléter ce qui a été dit, je pense qu'il est aussi important de bien définir son 'persona investisseur'. Tous les investisseurs ne se valent pas, et il faut trouver ceux qui sont en phase avec votre projet et vos valeurs. Par exemple, si vous îcirctes une entreprise sociale, il est préférable de s'orienter vers des fonds d'investissement à impact social, qui seront plus sensibles à votre démarche. En parlant de valeurs, je pense qu'il est essentiel d'afficher une transparence totale vis-à-vis des investisseurs potentiels. Mentir ou omettre des informations, c'est le meilleur moyen de se griller dès le départ. Mieux vaut être honnête sur ses faiblesses et montrer qu'on a conscience des risques, que de survendre son projet et se retrouver pris à son propre piège. J'ai toujours pensé que l'honneteté et la transparence sont des valeurs sous-estimer dans le monde du business, pourtant, je pense que ce sont des qualiter apprécier et recherché par les investisseurs. En tant que contrôleur financier, je suis particulièrement sensible à la préparation financière en amont. Avoir des prévisions financières réalistes et un business plan solide, c'est indispensable pour rassurer les investisseurs et montrer qu'on sait où on va. Il faut également être capable de justifier ses hypothèses et de présenter des scénarios alternatifs en cas de coup dur. Un investisseur appréciera toujours une approche prudente et rigoureuse, plutôt qu'un optimisme naïf et irrationnel. Je recommande de toujours faire preuve de rigueur et de transparence dans la préparation des documents présentés aux investisseurs, cela permettra de créer une relation de confiance dès le départ.
Silvanelle93, vous avez raison, la transparence et l'honneteté sont primordiales. Ça me rappelle une conférence sur le financement créatif que j'avais trouvé très intéressante. Elle mettait justement en avant l'importance de l'authenticité et de l'adéquation des valeurs entre l'entreprise et l'investisseur. Je vous la partage, ça pourra peut-être en intéresser certains :
Intéressant, Marguerite37, cette conf sur le financement créatif. Je suis d'accord sur l'importance de l'adéquation des valeurs, mais je me demande si on ne risque pas de tomber dans un certain angélisme. Dans les faits, est-ce que les investisseurs regardent vraiment au-delà du potentiel de rendement ? L'authenticité, c'est bien joli, mais quand il s'agit de faire des choix financiers, est-ce que ça pèse vraiment lourd dans la balance ? C'est une vraie question, hein, pas une critique. Je suis peut-être un peu cynique sur les bords...